Porteurs du projet : Antoine DURRBACH , Jamila FAIVRE , Camille MARTIN-GALLAUSIAUX
Pour le diagnostic et la thérapie - (16/11/2023)
La transplantation rénale est le meilleur traitement pour l’insuffisance rénale terminale. Les meilleurs résultats de la greffe sont liés au développement de molécules immunosuppressives capables de contrôler la réponse allo-immune tels que les inhibiteurs de la calcineurine (ICN). Cependant, ils induisent une néphrotoxicité à long terme, une augmentation du risque cardiovasculaire. Ces inconvénients ont conduit au développement du Belatacept un inhibiteur de point de contrôle (IPC) CTLA4-Ig, qui inhibe la voie d’activation de CD28, principalement dans LT naïfs. Il a été démontré que le Belatacept améliore la fonction rénale des reins transplantés par rapport à un ICN. Cependant, il est également associé à une incidence et à un degré plus élevé de rejet cellulaire aigu (ACR). Les taux d’ACR rapportés varient de 5 % à 40 %, selon les continents où vivent les patients, suggérant un rôle du microbiote dans la survenue d’un ACR. Plusieurs travaux, notamment en cancérologie, ont montré des interactions entre microbiote commensal et système immunitaire.
L’objectif de ce projet est de montrer que certaines des bactéries du microbiote pourraient moduler la réponse immunitaire allogénique en transplantation d’organes, d’en étudier les mécanismes associés et de définir des probiotiques pour obtenir une meilleure acceptation de la transplantation.
Contact : Antoine DURRBACH – UMR1186, Equipe Immunologie intégrative des tumeurs et immunothérapie du cancer